Inspirés par les insectes, des chercheurs américains travaillent sur Robobee, un robot de la taille d’une libellule, pesant 175 mg.
Leur robot se déplace en volant avec un système d’ailes et non pas des hélices, et dispose d’une fonctionnalité qui lui permet de se donner du ressort si jamais il se retrouve immergé.
« Elles génèrent une force plus grande qu’un rotor pour une même vitesse de battement ou de rotation et pour une même aire occupée »
Robobee peut remonter en surface en nageant sous l’eau avec ses ailes et c’est là que maintenu en surface par effet de tension de l’eau, il commence à stocker de l’eau environnante dans un compartiment flottant de performance. Ce compartiment flottant va servir à produire de l’oxyhydrogène, un composé gazeux produit par électrolyse de l’eau, composé d’oxygène et d’hydrogène dans un rapport 2:1. Une fois la quantité suffisante de gaz produite, transformée en énergie qui va permettre à l’insecte robot de s’extraire de l’univers liquide.
Pour s’extraire de l’eau, alors que le robot minuscule se maintient en surface grâce à l’effet de tension de l’eau (vu l’échelle du robot, les pattes et les ailes sont si petite, que Robobee interagit avec la surface de l’eau comme le ferait un insecte de mare), une étincelle produite dans le boitier allume le gaz, qui en brûlant instantanément a pour effet de propulser le robot miniature en l’air.
Le robot miniature dispose ainsi d’une fonction de secours en cas d’immersion. Les missions de ce robot pourraient être très variées, allant des missions d’assistance à celle des analyses et de l’observation du vivant.