Nous sommes encore loin des systèmes experts qui pourront diagnostiquer à coup sûr les patients à la chaîne, à l’entrée des hôpitaux mais Watson, l’intelligence artificielle d’IBM a réussi à diagnostiquer une leucémie passée (presque) inaperçue chez une patiente japonaise de 60 ans. Par presque, nous entendons que si les médecins n’avaient pas décelé qu’il y avait quelque chose d’anormal sur cette femme, ils n’auraient pas soumis le dossier à Watson. Les deux sont donc complémentaires.
L’année passée, IBM a investi 1 milliard de dollars dans des technologies qui permettent à Watson de faire des diagnostics médicaux en analysant les métadonnées d’immenses bases de données regroupant des dizaines de millions d’études cliniques. C’est ainsi que l’I.A. a pu déceler une forme rare de leucémie, la leucémie aiguë myéloblastique sur la patiente, qui n’avait pas pu être reconnue par les méthodes traditionnelles de diagnostics.
L’intelligence artificielle a encore trouvé une application dans notre quotidien, et pourra donc assister, à l’avenir, nos médecins. Humains et I.A., deux experts en diagnostics avec des approches différentes mais totalement complémentaires.