Lorsqu’on pense aux drones, la première chose qui vient à l’esprit généralement ce sont ces avions sans pilote utilisés par l’armé pour effectuer des missions de reconnaissance ou de frappes meurtrière. Mais depuis quelques temps, le terme drone est également associé à quelque chose de beaucoup plus sympathique : les multicoptères. Ces appareils ayant un lien de parenté avec les hélicoptères mais qui se différencient de ceux-ci par le nombre plus élevé de pales. Il en existe de plusieurs type, ceux à quatre rotors, comme le quadricoptère AR Drone de Parrot ou de plus gros avec six hélices (hexacopter). Certains ont même jusqu’à 8 bas (octocoptère). Ceci leur permet d’emporter de plus lourdes charges mais également de garantir une meilleure sécurité grâce à la redondance des moteurs.
Aujourd’hui, il y a de plus en plus d’applications civile pour l’usage de ses multicoptères : prise de vue aérienne à basse altitude (et faible coût), inspection d’édifice (barrage, éolienne), surveillance des départs de feu en forêt. Les usages sont multiples et le marché décolle.
On se souviendra que La Poste, le premier avril 2013, avait fait un communiqué de presse pour annoncer qu’en partenariat avec Parrot, une offre de livraison de journaux par drone allait voir le jour en Auvergne. Malheureusement il s’agissait bien au vu de la date d’un beau poisson d’avril.
Si l’idée a été lancée en France comme une simple farce, il se trouve que deux sociétés Australienne croient vraiment en ce concept de livraison par drones. En effet, l’entreprise Zookal dont l’activité porte sur la location de livres scolaires a décidé de s’associer à la start-up Flirtey spécialisé dans les drones. Le but de cette co-entreprise est de permettre d’ici mars 2014, de livrer en un temps record toute personne se trouvant dans un rayon de 3 kilomètres autour du centre d’affaire de Sydney. Ainsi les étudiants principaux clients de l’entreprise pourront passer commande par le biais d’un smartphone d’un ou plusieurs ouvrages, dans la limite des capacités de charge du multicoptère.
Selon Zookal, la livraison prendra quelques minutes au lieu de 2 à 3 jours. Quand au cout du service par drone, il sera gratuit pour le client et de seulement 80 cents pour l’entreprise. Une livraison postale revenant actuellement à 8,60 dollars australiens.
L’entreprise compte mettre 6 drones en service lors du lancement. Ces derniers seront guidés jusqu’à destination par GPS et pourront être géolocalisés en temps réel jusqu’au point d’arrivée. Le client peut ainsi tracer le déplacement du drone sur l’écran de son smartphone qui lui servira également à accuser bonne réception via l’appli. Reste à voir si ces appareils relativement fragile et dont la fiabilité n’est pas encore à tout épreuve pourront tenir leur promesses.
A noté, que le projet Open Pilot qui fournit une plateforme hardware et software entièrement en open source pour la conception de drones est également d’origine Australienne. Cet engouement des Australiens pour les appareils volant peut s’expliquer par le fait que la CASA (Civil Aviation Safety Authority) encourage l’usage des drones. Là ou en France, l’arrêté du 11 avril 2012 à cloué au sol tous les appareils capable de voler sans être a vu de son pilote (ou presque, plus de détails ici).
Source : techcrunch.com