ChatGPT est un outil d’IA qui génère du texte dans n’importe quelle langue à propos de n’importe quel sujet, ce qui peut faciliter le plagiat. OpenAI, créatrice du moteur GPT-3 de ChatGPT, prévoit de développer un outil de détection basé sur des schémas de langage pour lutter contre ce problème.
Des solutions anti plagiat existent mais perfectibles
Il est facile d’être séduit par la facilité de reprendre le résultat d’une requête de ChatGPT comme son propre travail. Que l’on soit étudiant, écrivain ou journaliste, un tel outil est une aubaine. Les universités l’ont bien compris et prennent peur de tricherie dans les devoirs rendus par les étudiants. Des professeurs et des chefs d’établissements américains ont fait part de leurs inquiétudes.
Il existe déjà des outils qui arrivent à détecter des constructions de phrases et d’argumentations provenant d’intelligences artificielles comme ChatGPT. Ils présentent un taux de probabilité que ce soit une écriture humaine ou faite par une IA. Vous pouvez d’ailleurs tester ce détecteur basé sur le précédent moteur GPT-2 d’OpenAI, GPT-2 Output Detector. Mais ces solutions restent limitées et sont facilement contournables.
OpenAI veut combattre les dérives de plagiat de ChatGPT
OpenAI est la société derrière GPT-3 et ChatGPT. La société est actuellement au devant de critiques mentionnées au dessus et ne désire pas créer de bad buzz alors qu’elle est en pleine ascension.
C’est pourquoi, OpenAI veut contrer ses propres outils avec une technologie de filigranes sur ses textes, afin de les marquer (watermark). Un simple outil permettrait ensuite de prouver avec précision qu’un texte provient de leur intelligence artificielle.
Pour cela, OpenAI devrait créer des schémas de constructions à l’intérieur de ses textes. Ils seraient indécelables à la lecture par un humain mais un outil informatique reconnaîtrait ces schémas et pourrait ensuite retracer l’origine du texte s’il avait été créé sous une itération de GPT.
Cela ne rendrait pas forcément le texte impossible à plagier mais cela rendrait la tache plus complexe. L’utilisateur devra donc modifier le texte, le personnaliser, pour ne plus qu’il soit détecté. La création serait donc de nouveau obligatoire pour avoir le droit de préciser qu’un document est original.