IADYS, start-up spécialisée dans l’intelligence artificielle et la robotique au service de l’environnement, installée dans les Bouches-du-Rhône, a annoncé ce mardi 16 novembre son expansion au Royaume-Uni avec son nouveau partenaire exclusif, P&D Marine Group. La start-up a développé le jellyfishbot, un robot de collecte des déchets marins.
Le Jellifishbot, un robot pour dépolluer les mers
Depuis sa création en 2016, IADYS n’a cessé de se développer à l’international. Avec cette stratégie d’expansion, IADYS veut conforter sa distribution en Europe Occidentale. La start-up a développé le Jellyfishbot, un robot compact et robuste qui collecte de façon autonome ou téléopérée les déchets. Il peut notamment collecter bouteilles, canettes, emballages plastiques, mégots, microplastiques et autres résidus de peintures. Mais aussi les hydrocarbures à la surface de l’eau. Il permet ainsi de dépolluer les zones portuaires, industrielles ou touristiques. Le Jellyfishbot est ainsi un outil d’envergure pour l’entretien et la préservation des plans d’eau.
En agissant au plus proche des sources de pollution, le Jellyfishbot a pour vocation d’éviter la dispersion des polluants dans les cours d’eau, les mers et les océans. Avec près d’une quarantaine de robots en exploitation, le robot a déjà attiré les ports de plaisance de Cassis, Cannes, Saint-Tropez, Marseille, Ajaccio, Calvi, La Turballe et Cherbourg. Mais aussi des ports de commerce comme le grand Port Maritime du Havre et des chantiers navals comme les chantiers de L’Atlantique à Saint-Nazaire ou le MB92 de La Ciotat.
IADYS, une start-up en expansion
Le robot a également été adopté par des sociétés privées spécialisées dans la collecte des déchets. La SMA à Monaco ou Dronaquatech à Dunkerque ont ainsi déjà adopté le jellyfish. C’est aussi le choix de sociétés spécialisées dans la dépollution de sites industriels comme Serpol ou TAPIR. Plus récemment, des instituts de recherche en France et à l’étranger ont fait le choix de s’équiper avec le Jellyfishbot. Différents golfs et bases de loisir ont également montré leur intérêt pour le robot, afin d’entretenir leurs plans d’eau.
L’ambition de la start-up est d’accélérer son développement. Elle compte aller au-delà du réseau actuel qui comprend des distributeurs au Japon, à Singapour, en Finlande et en Norvège. Et ce en plus de son réseau de distribution implanté sur le territoire français. C’est la raison pour laquelle elle s’est tournée vers P&D Marine Group pour déployer ses solutions au Royaume-Uni.
Nicolas Carlési, fondateur et PDG de la société s’exprime sur le partenariat : “Nous sommes ravis de pouvoir compter P&D Marine Group parmi nos distributeurs. Le gouvernement prend des mesures fortes en matière de réduction et de recyclage des déchets d’emballages plastiques. Cela se voit notamment avec l’Environment Bill 2019-2021 qui devrait entrer en vigueur d’ici la fin de l’année. Il nous semblait donc indispensable de proposer dès maintenant notre solution de dépollution à ce marché en pleine transition écologique. Nous sommes certains que notre partenariat avec P&D Marine Group portera ses fruits. Et permettra de déployer rapidement la solution Jellyfishbot au Royaume-Uni.”