GITAI a travaillé sur divers robots pour les opérations spatiales, dont le plus sophistiqué est un torse humanoïde appelé G1, qui est contrôlé par un système de télé présence immersif. L’année prochaine, il lancera dans l’espace un système plus spécifique appelé S1, qui est un bras à 8 degrés de liberté, un torse humanoïde dans l’espace avec un système de détection et de calcul intégré qui peut être fixé au mur et a une portée d’un mètre.
Le S1 vivra à bord d’un module d’extension de sas pressurisé financé commercialement, appelé Bishop, développé par NanoRacks. Monté à l’intérieur du module Bishop, le S1, un torse humanoïde dans l’espace, aura accès à un tableau des tâches et à une petite zone de montage, où il fera la démonstration des activités intra-véhiculaires communes à l’équipage, ou des tâches IVA comme l’actionnement des interrupteurs, la rotation des boutons et la gestion des câbles. Il fera également de l’assemblage dans l’espace, ou ISA, en fixant des panneaux pour créer un panneau solaire.
Qu’est-ce qui a changé ? “Le GITAI s’est concentré sur les téléopérations pour démontrer la dextérité de notre robot, mais il est maintenant temps de montrer nos capacités à faire la même chose, cette fois-ci en autonomie”, a dit M. Nakanose la semaine dernière. “Dans un environnement avec une latence de communication minimale, il serait préférable de faire fonctionner un robot davantage avec des téléopérations pour améliorer ses capacités, car avec le niveau technologique actuel de l’IA, ce qu’un robot peut faire de manière autonome est très limité. Toutefois, dans un environnement où la latence devient perceptible, il serait plus efficace d’avoir un mélange d’autonomie et de téléopérations en fonction de l’application. À terme, dans un monde idéal, un robot fonctionnera de manière presque entièrement autonome avec un minimum de connaissances humaines“.
Source :
https://spectrum.ieee.org/automaton/robotics/space-robots/gitai-autonomous-robot-iss