Une peau électronique mise au point par les scientifiques peut réagir à la douleur comme une vraie peau, ce qui constitue une avancée potentielle pour les prothèses et les alternatives high-tech aux greffes de peau.
Le prototype développé par les chercheurs de l’université RMIT (anciennement connue sous le nom de Royal Melbourne Institute of Technology) en Australie est capable de reproduire électroniquement la façon dont la peau humaine ressent la douleur.
Il reproduit la façon dont la vraie peau peut envoyer des signaux instantanés au cerveau en réponse à des sensations douloureuses, ainsi qu’en réponse à des changements de pression ou de température.
Le professeur Madhu Bhaskaran, chercheur principal, a décrit cette technologie comme :
“une avancée significative vers les technologies biomédicales de nouvelle génération et la robotique intelligente”.
En 2015 déjà, dans ce même Institut Royal de Technologie de Melbourne, une équipe du groupe Matériaux fonctionnels et microsystèmes du RMIT avait mis au point une technologie de “peau intelligente” qui pouvant suivre l’exposition du porteur aux rayons UV du soleil et l’avertir si cette exposition risque de devenir dangereuse.
Cette technologie impliquait l’utilisation de capteurs électroniques extensibles ou d’un patch cutané, et d’une fine couche d’oxyde de zinc agissant comme un matériau de détection des UV.
Une peau sensible pour les robots de plus en plus proches de l’humain