Microsoft exploite la technologie des sous-marins et travaille avec les pionniers de l’énergie marine, le projet Natick.
Pour la deuxième phase de son projet, il s’agit de développer des centres de données sous-marins autonomes capables de fournir rapidement des services de cloud aux villes côtières. Une expérience a débuté il y a 4 ans. Sur les fonds marins près des îles Orcades, un archipel subarctique situé au nord de l’Écosse. De la taille d’un conteneur de transport, le prototype est capable de traiter des charges de travail qu’on lui donne.
Le centre de données du projet Natick dans les îles du Nord, d’une longueur de 12 mètres, est chargé de 12 racks contenant un total de 864 serveurs, ainsi qu’une infrastructure de système de refroidissement associée. Le centre de données qui a été assemblé et testé en France et a été expédié en semi-remorque vers l’Écosse où il a été attaché à une plateforme à la structure triangulaire, lestée pour être déployé sur le fond marin.
La phase 1 du projet Natick a montré que le concept de centre de données sous-marin est réalisable ; la phase 2 s’est chargée de déterminer si le concept est logistiquement, environnementalement et économiquement viable.
En effet, le groupe naval a adapté un procédé d’échange de chaleur couramment utilisé pour le refroidissement des sous-marins. Le système conduit l’eau de mer directement à travers les radiateurs à l’arrière de chacun des 12 racks de serveurs et renvoie l’eau réchauffée dans l’océan.
Les résultats de la phase 1 du projet Natick indiquent que l’eau du centre de données se mélange et se dissipe rapidement dans les courants environnants.
L’équipe du projet Natick passera les 12 prochains mois à surveiller et à enregistrer les performances du centre de données, en gardant un œil sur tout, de la consommation électrique à l’humidité interne jusqu’aux niveaux sonores et la température.
Pour l’instant, le projet Natick, dans son état actuel est un projet de recherche appliquée, pour valider cette idée de centres de données conteneurisés offshore près des grands centres de population. Les serveurs conteneurisés pourraient fournir dans le futur un “cloud computing” aux Smart Cities de plus en plus dépendantes de la connectivité internet.
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