Des bio-calculateurs sur-mesure pour résoudre des problèmes précis

Attention pour ce premier article de février, on va mettre la barre haute, nous allons utiliser des mots comme bio-ingénierie, comportement biomoléculaire ou nanodispositifs hybrides.

Fonctionnement des agents de calculs

Considérée comme une des plus importantes universités d’Amérique du Nord, l’université McGill est située à Montréal au Québec. Ont étudié des personnalités comme Hubert Reeves l’astrophysicien, maître en vulgarisation scientifique, et écologique convaincu, Yves De Koninck, qui en 2011 collabore à un article d’optogénétique (technologie permettant entre autres choses de cartographier l’ensemble des réseaux neuronaux) publié dans la revue Nature Methods dans lequel (N.D.A. : l’article) il expose ses recherches sur une microsonde basée sur un capteur optique permettant de lire et de contrôler des neurones individuels dans un système nerveux vivant, James Naismith professeur de médecine, inventeur du basket ou Léonard Cohen, oui, oui..

Membre du département de bio-ingénierie de l’université McGill

Des cellules guidées sur une grille de polymère hybride sur laquelle des filaments de cellules se déplacent grâce à des molécules…

Bio-calculer avec des réseaux de cellules et de molécules

Ce n’est pas d’un sujet de recherche, de création, de ces personnalités de la science, ou de la poésie dont nous allons parler, mais du professeur Dan Nicolau et de son fils Dan (junior) : polytechnicien, président du Département de bio-ingénierie à l’université McGill où il effectue des recherches dans le but de concevoir et fabriquer des nanodispositifs hybrides, dynamiques comprenant des moteurs moléculaires de protéines linéaires fonctionnant sur des dispositifs électromécaniques fabriqués par semi-conducteurs, entre autres…
Dan Nicolau et Dan son fils ont créé une société Molecular Sense Ltd, ils se sont associés avec le docteur Falco van Delft, anciennement cadre chez Philips Research, et sont à l’origine d’une découverte qui va dans un avenir plus ou moins proche bouleverser notre conception d‘un ordinateur.
Il faut souligner que leur recherche n’est pas une simulation logicielle, mais une preuve expérimentale réussie de leur concept.
Chez Molecular Sense Ltd, on travaille sur des sujets comme la prédiction du comportement biomoléculaire sur les surfaces, la visualisation des surfaces moléculaires ou la prédiction de l’absorption des protéines sur les biomatériaux.

Vue microscopique d’un processeur moléculaire de 70 nanomètres

Leur idée a été de créer des composants électroniques basés sur le vivant, ces composants consomment beaucoup moins d’énergie, ne chauffent pas lors des séquences de calcul. Il faut imaginer des cellules guidées sur une grille de polymère hybride sur laquelle des filaments de cellules se déplacent grâce à des molécules…
Dans l’animation extraite de leur conférence en décembre dernier à San-Francisco, on comprend le principe de ces cellules qui suivent un parcours favorisant le calcul pour la résolution du problème particulier, la largeur est de 70 nanomètres.

 

Sa conférence du 5 et 6 Décembre à San-Francisco est passionnante.

 

Pour comprendre de quelle échelle on parle dans notre article, avec un bio-processeur de 70 microns, ci-dessous une vidéo vers une vue microscopique d’une puce électronique :

Débat : Un robot peut-il être un jour touché par la vie ?

https://www.planeterobots.com/2015/11/27/imprimer-la-vie/

 

sources : https://molecularsense.com/

 

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