Lancé en 2007 par la fondation X Prize et parrainé par Google, le Google Lunar X Prize a été lancé en septembre 2007. Cette compétition vise à donner un coup de fouet à l’exploration spatiale privée. La compétition repose sur l’envoi d’un robot sur le sol lunaire pour qu’il y parcourt au moins 500 mètres et qu’il en transmette des images, vidéos et données à la Terre. L’équipe gagnante qui arrivera la première à faire cette épreuve remportera 30 millions de dollars.
Sur les 36 équipes initiales qui ont déposé leur projet en décembre 2010, seules 16 sont encore en compétition début 2016 et la date butoir de la compétition est le 17 décembre 2017. Auparavant, les équipes devront avoir signé un contrat avec un prestataire capable de propulser leur robot sur la Lune avant fin 2016. Pour le moment, seul SpaceIL (Israël) a un contrat avec SpaceX et Moon Express (Etats-Unis) a son contrat avec Rocket Lab.
En quoi Moon Express est favori face à SpaceIL ? Tout simplement parce que Moon Express est la première société privée qui a reçu l’homologation auprès de la FAA (Federal Aviation Administration) pour avoir le droit de poser un engin sur la Lune, à partir de 2017. Moon Express devrait décoller pendant le second semestre 2017.
Arrivée sur le sol sélène, le robot pourra rebondir en rallumant ses réacteurs et ainsi se déplacer sur notre satellite afin de l’explorer sur différents sites. Au delà du prix, la société espère exploiter l’eau cachée dans les cratères afin d’en faire bénéficier les futures missions humaines. Mais le graal reste l’extraction de l’hélium 3 du sol lunaire et le rapporter sur Terre afin d’en faire notre future énergie, rendant obsolète nos dangereuses centrales nucléaires.