L’émotion du robot Berenson face à une œuvre d’art

Lorsque l’on se trouve face à un robot d’apparence humaine, bien souvent, on attend de lui qu’il marche, porte un objet ou puisse nous parler. L’anthropologue Denis Vidal de l’IRD et le roboticien Philippe Gaussier du laboratoire ETIS ont eu une autre vision en créant Berenson en 2011. Ce robot français dont le nom est inspiré d’un historien de l’art américain Bernard Berenson, n’a d’autre but que de servir d’étude sur les modes d’apprentissages artificiels de l’esthétique.

Actuellement au musée du Quai Branly à Paris pour l’exposition « Persona, étrangement humain », ce robot qui déambule au cœur de la galerie, muni d’un chapeau melon, d’un manteau et d’une écharpe (on a dit étrangement humain !) livre ses sentiments face aux œuvres.

Il tire son enseignement des humains, qu’il a tout simplement « observés ». Lorsque l’homme a une expression heureuse face à un objet plaisant, Berenson sourira à son tour face à ce même genre d’objet. Lorsque l’homme est, au contraire, mécontent face à une œuvre, le robot mémorise cette désapprobation et aura ensuite tendance à s’enfuir ! Suite à tous les enregistrements qu’effectuera ce robot grâce à ses neurones artificiels, il se dirigera naturellement vers ce qu’il préfère. Les autres visiteurs pourront alors voir son « visage » s’animer grâce à des mouvements d’yeux et  des expressions de la bouche !

Source : journaldugeek

T. B.

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